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S.E. Evariste Ndayishimiye

S.E. AMBASSADEUR ALBERT SHINGIRO

Ministre des Affaires étrangères et de
la Coopération au Développement

THERENCE NTAHIRAJA

Ambassadeur Extraordinaire et Plénipotentiaire

 

 

 

En date du 14 août 2013, l’Assemblée Nationale a adopté le projet de loi portant ratification par la République du Burundi de l’accord de financement n° TF 014427 entre la République du Burundi et la Banque internationale pour la Reconstruction et le Développement, agissant en qualité d’agent d’exécution du Fonds Pour l’Environnement Mondial(FEM), en faveur du projet d’aménagement durable des zones caféicoles au Burundi, signé à Bujumbura le 23 Mai 2013

Comme l’a indiqué Mme Odette Kayitesi, Ministre de l’Agriculture et de l’Elevage, ce financement appuiera les caféiculteurs, les groupements de producteurs et les coopératives, dans les Provinces de Bubanza, Bururi et Muyinga choisies comme pilotes et intégrées dans la zone d’intervention du PRODEMA.

 

 

 

Ce mardi 06 Août 2013, Son Excellence le Deuxième Vice-Président de la République, Dr. Ir. Gervais Rufyikiri, a procédé à l’ouverture d’un atelier organisé dans le cadre de la journée nationale de l’évaluation des performances des organes de l’administration publique. Ledit atelier a pour but d’échanger sur les leçons apprises et partant se fixer des perspectives d’avenir.

Dans son allocution, Monsieur le Deuxième Vice-Président de la République a laissé entendre que l’ambition du Gouvernement du Burundi est de bâtir, développer et promouvoir des organes publics efficaces et performants ; condition sine qua non pour d’une part, la mise en œuvre et la réussite des projets et programmes planifiés pour le développement socio-économique du pays et d’autre part, pour la satisfaction des populations pour les services de qualité leur rendus.

Il a en outre fait savoir que le programme du Gouvernement du Burundi pour la période 2010-2015 réserve une place de choix à la promotion d’une gestion accès sur les performances pour tous les organes de l’administration publique. En effet, martèle-t-il, une planification efficace, un suivi et une évaluation de qualité axés sur les résultats constituent une démarche de gestion rationnelle et efficiente de toutes les ressources allouées aux services de l’Etat. Aussi, cela permettrait aux différents responsables de prendre des décisions réfléchies et de faire des choix judicieux et adéquats à même de contribuer à la mise en œuvre aisée des objectifs de développement que le Gouvernement s’est assignés.

Le Deuxième Vice-Président de la République a souligné que le système national de planification, suivi et évaluation fait face à de défis multiformes, ajoutant que c’est par le biais du renforcement des capacités et de l’appropriation de l’approche de gestion axée sur les résultats et les performances par les cadres de l’administration gouvernementale que tous ces défis pourront être relevés.

Selon le Deuxième Vice-Président, l’amélioration des performances faciliterait entre autres la rapidité, l’efficacité et la transparence dans le traitement des dossiers et dans le processus de passation des marchés publics , dans l’élaboration des projets et dans la mobilisation des ressources ; la gestion responsable des biens de l’état, des consommations des téléphones et consommables de bureau ; la lutte contre la corruption et les malversations économiques jusqu’à l’entretien et la propreté des infrastructures.

Monsieur le Deuxième Vice-Président a fait remarquer que malgré les défis auxquels font face les organes de l’administration publique quant à la performance, des avancées significatives appréciées même par la Communauté internationale se remarquent. Il s’agit notamment des progrès réalisés ces deux dernières années dans l’amélioration du climat des affaires. A ce sujet, le Burundi a avancé de 21 places en deux ans au niveau du classement dans les rapports Doing Business et dans le classement par rapport à l’indicateur CPIA de la Banque Mondiale dont le score qui était de 3.1 dans le rapport de 2012 est de 3.2 cette année.

Force est de signaler que la tenue de cet atelier permettra de dégager des propositions concrètes, des stratégies appropriées et des recommandations utiles à mettre en œuvre par le Gouvernement et ses différents services, centraux et déconcentrés, en vue d’une planification, suivi et évaluation efficaces générateurs des résultats et des performances voulus à court et moyen - terme pour le bénéfice du développement social et économique du pays.

 

 

 

DISCOURS DE SON EXCELLENCE LE PRESIDENT DE LA REPUBLIQUE DU BURUNDI A L’OCCASION DE L’OUVERTURE DE LA CONFERENCE SUR L’ENGAGEMENT DES FEMMES BURUNDAISES POUR LE DEVELOPPEMENT DURABLE ET EQUITABLE ORGANISEE DANS LE CADRE DE LA CELEBRATION DE LA JOURNEE PANAFRICAINE DE LA FEMME, EDITION 2013.

- Excellences
- Distingués invités,
- Mesdames, Messieurs,

1. Nous voudrions d’abord rendre grâce à Dieu Tout Puissant qui a guidé les pas de chacun de nous jusqu’à ce lieu.

2. Nous sommes très heureux de nous adresser à cette auguste assemblée réunie pour participer à la conférence sur l’engagement des femmes burundaises pour le développement durable organisée dans le cadre de la journée panafricaine de la femme, édition 2013.

3. Mais avant d’entrer dans le vif du sujet, nous aimerions vous inviter à observer une minute de silence en mémoire de la mère de la Première Dame du Nigéria dont nous venons d’apprendre le décès pour lui témoigner notre sympathie. (se lever).

4. La journée panafricaine de la femme se démarque des autres journées dédiées à la promotion de la femme dans le sens où elle met un accent particulier sur les spécificités distinctives propres à la femme africaine, et notre pays a été honoré d’accueillir des hôtes de marque qui l’ont choisi parmi tant d’autres pour cette commémoration. Nous souhaitons à toutes les délégations un bon séjour à Bujumbura. Sentez- vous chez vous au milieu de vos frères et sœurs burundais.

Excellences, Distingués invités, Mesdames, Messieurs,

5. La célébration de la Journée Panafricaine de la Femme, édition 2013, est une occasion pour le peuple burundais en général, et pour les femmes burundaises en particulier, de réfléchir sur leur place au niveau continental et national en matière de développement durable et équitable.

6. Cinquante ans après la création de l’Organisation Panafricaine de la femme, cinquante et un ans après l’Indépendance du Burundi et des autres pays africains quelles sont nos attentes à côté de nombreux efforts et réalisations ?

7. Au niveau du Burundi qui, dans sa Constitution, dans sa Vision Burundi 2025, dans son Cadre Stratégique de Croissance et de lutte contre la Pauvreté deuxième Génération, CSLP II, et dans sa Politique Nationale Genre 2012- 2025, consacre l’équité et l’égalité des genres pour tous, quel est le niveau d’engagement des femmes burundaises ?

Excellences, Distingués invités, Mesdames, Messieurs,

8. Relever les défis démographiques et promouvoir la participation de la femme, au même titre que l’homme, figurent parmi les conditions sine qua non d’un développement durable. On est en droit de se poser la question sur l’argument de la maîtrise des questions démographiques. Les exemples sont multiples.

9. Beaucoup de pays africains ont une forte proportion de la population dans la catégorie des jeunes. Le fait d’avoir une population composée à majorité par des jeunes n’est pas une mauvaise chose, mais le problème réside dans la gestion des conséquences découlant de cette situation.

10. L’impression des horizons obscurs aux yeux de cette jeunesse la conduit à tergiverser dans le choix des modèles à imiter au niveau des comportements. Les jeunes filles sont amenées à se marier trop jeunes, prétextant que c’est une course à la vie.

11. Un autre problème est celui du manque d’un chez soi décent, et l’exigüité des terres. La superficie spatiale ne change pas, alors que la population ne cesse de s’accroître. Les descendants d’un même père se battent, s’entretuent pour un lopin de terre. Les parents et leurs descendants s’accusent mutuellement, les arrières-petits enfants se lassent de voir vivre longtemps leurs grands-parents.

12. Actuellement, la plupart de parents abandonnent leurs enfants car ils se rendent compte qu’ils n’auront pas de quoi les faire survivre, leur payer la scolarité et les soins de santé. Les cours et tribunaux regorgent de procès des conflits fonciers. Au niveau de la santé de la reproduction, des grossesses rapprochées fragilisent la femme et sa productivité diminue par manque de temps et de force suffisante pour travailler.

13. Nous le savons très bien, la population africaine vit essentiellement de l’agriculture et de l’élevage. Ce mode de vie amène constamment la population à détruire la couverture végétale naturelle pour les cultures et le bois de chauffage. Ces pratiques ont pour conséquence la non-fertilité des sols, les bouleversements des climats, et des saisons, la destruction de la couche d’ozone, et partant, la prolifération des maladies.

14. Dieu nous a donné la terre pour la dominer et la soumettre. Mais, qui parmi nous se vantera d’avoir bien fait en mettant au monde des enfants qui mourront de faim et de maladie par manque de moyens ?

Honorables, Distingués invités, Mesdames, Messieurs,

15. L’implication de la femme burundaise à la vie de la Nation reste toujours pertinente, surtout dans un pays qui se veut démocratique, un pays engagé dans la lutte contre toutes formes de discriminations entre ses citoyens, garantissant les mêmes chances de vie aux hommes et aux femmes.

16. Parler de l’équité, c’est parler de la bonne gouvernance en politique, en administration, dans les communautés et dans les ménages. C’est pour cette raison que dans le CSLP II, les questions de gouvernance, de droit et de l’égalité de genre viennent en tête dans le premier axe d’intervention. Les priorités des femmes y sont prises en considération dans tous les secteurs.

17. Nous reconnaissons que des facteurs socio-culturels traditionnels handicapent encore l’épanouissement de la femme au même degré que l’homme. Certaines études sur l’égalité des sexes comme : le Profil Genre Pays du Burundi, le Rapport du Burundi sur l’Indice de Développement et des Inégalités entre les sexes en Afrique, IDISA, montrent que les disparités entre les hommes et les femmes sont une réalité.

18. La conséquence de cette situation c’est que les femmes se confinent dans le complexe d’infériorité parce que depuis longtemps, la culture leur fait croire que les hommes sont plus compétents qu’elles.

Excellences, Distingués invités, Mesdames, Messieurs

19. S’agissant de la gouvernance au niveau des ménages et dans la communauté, le statut d’infériorité de la femme dans la famille et dans la société burundaise justifie le moindre pouvoir de la femme dans la prise de décision dans la gestion des produits et des revenus de la terre, alors qu’elle est la principale productrice. Les rôles domestiques et de reproduction assignés à la femme, et qui sont socialement valorisés, entraînent l’inégalité des responsabilités et de considération entre l’homme et la femme au sein de la famille et dans la communauté.

20. Ce type d’organisation sociale confère à l’homme le rôle de chef de famille et de garant du pouvoir de décision. En favorisant ce monopole pour l’homme, il y a renforcement du manque d’estime de soi chez la femme et une perte de confiance en soi, une minimisation de ses capacités par la société, et partant, un manque de mise en valeur de ses potentialités.

21. Face à ce constat, le Gouvernement du Burundi n’a jamais cessé de déployer tous ses efforts en vue de faire participer la femme dans la gestion du pays. Au niveau international, le Gouvernement du Burundi a confirmé son engagement formel pour l’atteinte des Objectifs du Millénaire pour le Développement (OMD), particulièrement dans son objectif numéro trois relatif à l’égalité des genres et à l’autonomisation de la femme.

22. En plus des instruments internationaux ratifiés et des politiques et lois élaborées, un organe institutionnel légitime, « le Forum National des femmes », a été mis en place. Il favorisera l’écoute, l’expression des intérêts et des priorités des femmes et des filles de toutes les couches sociales burundaises.

Excellences, Distingués invités, Mesdames, Messieurs

23. Nous sommes ravis de la manière dont les femmes travaillent dans tous les secteurs de la vie nationale. Leurs efforts dans la production sont d’une importance capitale. Le Gouvernement du Burundi ne ménagera aucun effort dans le renforcement des capacités des femmes burundaises notamment :
- En impliquant les femmes dans tous les mécanismes de planifications et de prise de décision à tous les niveaux ;
- En transformant les barrières socio- culturelles qui discriminent la femme en une culture d’équité entre l’homme et la femme ;
- En cultivant l’esprit de compétitivité chez la femme.

24. Ainsi, nous demandons aux femmes de développer d’abord, en elles-mêmes, l’estime de soi, ensuite, de s’investir effectivement dans la participation aux instances de prise des décisions en vue d’exprimer leurs besoins spécifiques prioritaires, et par conséquent, contribuer à faire progresser le Burundi.

25. Que le panafricanisme féminin ne soit pas un slogan, mais plutôt un cadre d’évaluation et de planification des étapes ascendantes. Vous avez déjà fait preuve de beaucoup d’avancés, votre solidarité régionale concrétisée par la présence des fortes délégations venues de l’extérieur du Burundi, Nous pousse à dire que l’avenir de l’Afrique est entre les mains des femmes et des hommes, rôle originellement partagé.

26. C’est sur ces mots que Nous déclarons ouvert la Conférence sur l’engagement de la femme pour le développement durable et équitable.

Vive le développement par tous et pour tous !

Vive la Journée Panafricaine des Femmes !

Que Dieu nous bénisse !

 

 

 

Le Président de la République Son Excellence Pierre Nkurunziza a procédé lundi dans la ville de Gitega (centre), au lancement officiel de la septième édition du flambeau de la paix autour du thème : « Soutenons l’école fondamentale : tremplin du développement durable ».

Après avoir allumé le flambeau qui fera le tour du pays pendant dix jours, le Chef de l’Etat, en compagnie du ministre ayant le sport dans ses attributions, de certains cadres de la Présidence de la République, du gouverneur et d’autres responsables de la province de Gitega, a accompagné le flambeau de la paix jusqu’à l’école primaire de Yoba (un des quartiers de la ville), où la population est en en train de construire trois salles de classe additionnelles dans le programme de l’école fondamentale.

L’enseignement fondamental vise l’extension de l’actuel enseignement de base de 6 ans à 9 ans.

Les porteurs du flambeau vont sillonner toutes les provinces du pays en passant particulièrement sur les chantiers, s’associant dans les travaux communautaires de construction des écoles primaires et ou des classes additionnelles qui feront objet du début de l’enseignement fondamental l’année scolaire qui s’annonce.