Bujumbura, le 09 Août 2013, le Ministère à la Présidence chargé de la Bonne Gouvernance et de la Privatisation a procédé le mardi 06 Août 2013, à Matana, en Province de Bururi, au lancement d’un livret en Kirundi pour la sensibilisation des élus locaux sur la bonne gouvernance et la lutte contre la corruption.
Les cérémonies d’ouverture ont été marquées par par la prononciation de trois discours respectivement par l’Administrateur de la Commune Matana, qui a prononcé le mot de bienvenu ; le Conseiller Principal du Gouverneur de Bururi qui est revenu sur l’importance de cette activité quant à sa valeur ajoutée dans l’exercice de leurs tâches quotidiennes et enfin le Secrétaire Permanent, représentant le Ministre empêché.
Dans son discours, le Secrétaire Permanent, Monsieur Nyamwiza Gérard Philippe a rappelé que le Gouvernement du Burundi est préoccupé par l’implantation d’une culture de bonne gouvernance dans les différents secteurs de la vie nationale.
il a interpellé tous les participants présents à cette séance à user de leurs sens de responsabilité dans l’exercice de leurs fonctions. Il a indiqué que l’objectif de cette activité est de sensibiliser au moins 50% des élus locaux au cours de cette année.
Signalons que cette activité était prévue du 6 au 9 Août 2013, en sa première phase, et a réuni les membres des conseils communaux et collinaires des 16 Communes à savoir : Matana et Rutovu(Bururi) ; Vumbi et Gitobe (Kirundo) ; Kayogoro et Kibago (Makamba) ; Gasorwe et Gashoho (Muyinga) ; Mpinga-Kayove et Musongati (Rutana) ; Nyabikere et Mutumba (Karusi) ; Rutegama et Kiganda (Muramvya) ainsi que Makebuko et Itaba (Gitega). Au total, plus de 600 élus locaux ont été sensibilisés à la bonne gouvernance et à la lutte contre la corruption.
Notons que lors de ces séances de sensibilisation, les interventions des participants ont concerné notamment la collaboration entre les élus locaux et les notables ; les premiers étant élus et les seconds étant investis du pouvoir coutumier ; le problème de bas salaire et la demande aux gouvernés par certains élus locaux et notables des pots- de-vin communément appelés « Agatutu k’abagabo » qui est une pratique à bannir.