REPUBLIQUE DU BURUNDI
SECRETARIAT GENERAL DU GOUVERNEMENT
POINT DE PRESSE DU 12 SEPTEMBRE 2017
Le mois d’Août 2017 a été marqué par quelques activités concernant le Burundi sur la scène nationale et internationale qui invitent le Gouvernement à faire quelques commentaires qu’il voudrait partager avec l’opinion.
· La déclaration du Président du Conseil de Sécurité de l’ONU du 2 août 2017,
· Le Rapport de la Commission d’Enquête sur le Burundi du 11 août 2017.
· Les 11èmes jeux militaires conjoints organisés dans le cadre de l’EAC, du 28 août au 05 septembre 2017,
· Le rapatriement volontaire des réfugiés en provenance de la Tanzanie dont le 1er convoi est arrivé le 07 septembre 2017.
1.- Il ne parait pas opportun de revenir sur la déclaration que le Président du Conseil de Sécurité des Nations Unies a rendue publique le 2 août 2017 et dans laquelle le Conseil exprime toute une série d’éléments de préoccupations et de recommandations en rapport avec l’évolution de la situation politique, sécuritaire et des droits de l’homme au Burundi depuis la crise électorale de 2015 d’autant plus qu’une réaction du Gouvernement a été portée à la connaissance de l’opinion en date du 05 août 2017.
2.- Il est cependant nécessaire de rappeler que le Gouvernement du Burundi constate avec satisfaction que l’ONU évolue positivement dans la lecture qu’elle fait de la situation qui prévaut au Burundi vu que le Conseil de Sécurité "réaffirme son ferme attachement à la souveraineté, à l’Indépendance politique, à l’Intégrité territoriale et à l’Unité du Burundi" en plus que la Déclaration du Président "prend note de la situation généralement calme qui prévaut en matière de sécurité dans le pays", et ce malgré les rapports alarmants produits par certaines organisations et organes de presse qui investissent dans la manipulation de l’opinion. Sur les recommandations que le Conseil de Sécurité formule, le Gouvernement du Burundi a exprimé ses commentaires et justifié ou expliqué sa position là où cela l’exigeait.
3.- Concernant le Rapport de la Commission d’Enquête sur le Burundi du 11 août 2017, il convient de rappeler que celle-ci a été créée irrégulièrement par la Résolution 33/24 du Conseil des Droits de l’Homme et adoptée par forcing le 30 septembre 2016, malgré le désaccord total avec le Gouvernement du Burundi dont la version des faits n’avait pas été tenue en considération avant son adoption. Une véritable course contre la montre qui couvrait à peine un agenda caché.
Cette commission était supposée chargée de mener une enquête approfondie sur les violations et les atteintes aux droits de l’homme commises depuis avril 2015 au Burundi, de déterminer si certaines d’entre elles constituent des crimes de droit international et d’identifier les auteurs présumés de ces actes. Le Gouvernement regrette que ces enquêtes approfondies n’aient jamais eu lieu, la Commission ayant produit un rapport tendancieux, déséquilibré et politiquement orienté.
4.- De façon générale et synthétique, le rapport charge les institutions burundaises particulièrement celles ciblées depuis longtemps comme responsables de l’échec de toutes les tentatives de déstabilisation de la sécurité et de changement du pouvoir par la force,
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