Service des visas et des documents : Lundi, mercredi et vendredi de 10h à 12h.

Adresse : Square Marie Louise 46, 1000 Bruxelles Accès : Métro : Maelbeek

S.E. Evariste Ndayishimiye

S.E. AMBASSADEUR ALBERT SHINGIRO

Ministre des Affaires étrangères et de
la Coopération au Développement

THERENCE NTAHIRAJA

Ambassadeur Extraordinaire et Plénipotentiaire

RÉPUBLIQUE DU BURUNDI

 

 

SECRÉTARIAT GÉNÉRAL DU GOUVERNEMENT

 

DÉCLARATION DU GOUVERNEMENT DU BURUNDI SUR LE RAPPORT DE HUMAN RIGHTS WATCH DU 07 JUILLET 2016

 

L’Organisation de défense des droits de l’Homme « Human Rights Watch » vient de sortir ce 07 juillet 2016 un rapport intitulé « Des agents du Service National de renseignement ont torturé des opposants présumés », sous la plume de monsieur Daniel BEKELE, Directeur Afrique de l’ONG avec pour domicile Nairobi au Kenya.

Le rapport accuse les agents du Service National de Renseignement burundais d’avoir torturé et maltraité des dizaines d’opposants au Gouvernement présumés, à leur siège ainsi que dans les lieux secrets et que des membres de la police et de la ligue des jeunes du parti au pouvoir « les imbonerakure » ont également commis de graves abus entre avril 2015 et avril 2016.

 

Après analyse du rapport et en comparant son contenu aux rapports publiés par l’organisation Human Right Watch précédemment, le Gouvernement du Burundi porte à la connaissance du public les observations ci-après :

 

1.     Tout en réfutant ces allégations mensongères, le Gouvernement du Burundi n’est pas surpris par la publication d’un tel rapport par Human Rights Watch  car  n’étant pas le premier du genre publié par l’organisation dans des circonstances bien

L’Ambassade de la République du Burundi auprès du Royaume de Belgique, le Grand-Duché de Luxembourg et l’Union Européenne a l’insigne honneur d’inviter les Burundais résidant en Belgique et au Grand-Duché de Luxembourg à une rencontre d’échange avec une Délégation de la Commission Vérité et Réconciliation de la République du Burundi. La CVR vous présentera ses activités et sollicitera aussi votre contribution.

Date : 13 juillet 2016 à partir de 18 heures 00
Lieu
 : Salle Excelsior
Rue Eloy 80,1070 Anderlecht

N.B : La Salle est Plus Proche de la Gare du Midi

 

 Compte tenu du nombre limité de places et pour des raisons d’ordre organisationnel et de sécurité, l’Ambassade de la République du Burundi vous saurait gré de lui faire parvenir votre confirmation de participation au plus tard le mardi 12 juillet 2016 à minuit et d’être ponctuels le jour de ce rendez-vous. Un verre d’amitié sera partagé juste après cette réunion d’échange.

Téléphone de contact à l’Ambassade : 022304535

courriel : Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.

 

L’Ambassade de la République du Burundi auprès du Royaume de Belgique, le Grand-Duché de Luxembourg et l’Union Européenne profite de l’occasion pour vous renouveler l’assurance de sa considération très distinguée.

 

 

                                                                                                        Fait à Bruxelles, le 5 juillet 2016

Ce vendredi 1er juillet 2016 à Bruxelles, capitale de la Belgique et de l’Europe, environ deux cent cinquante personnes de tout âge se sont rassemblées le 1er juillet 2016 à partir de 17h30 pour commémorer, dans l’allégresse, 54 ans de souveraineté nationale retrouvée par le Burundi après l’intermède colonial du 06 /06/1903 au 1er juillet 1962.

L’événement s’est passé dans les locaux du Secrétariat des Etats du Groupe Afrique Caraïbes et Pacifique (ACP).

L’Ambassade du Burundi épaulée par le Comité des fêtes avait mis les petits plats dans les grands pour que l’événement soit une réussite totale.

En plus des Burundais, une quarantaine de diplomates représentants leurs pays dont le Nonce Apostolique et Doyen du Corps diplomatique et consulaire, S.E. Mgr Giacinto BERLOCO, de hauts fonctionnaires des Administrations fédérale, régionale, provinciale et locale belge et luxembourgeoise, des Institutions européennes et d’ Asbl ont rehaussé la commémoration de leur présence.

L’Ambassadeur de la République du Burundi auprès du Royaume de Belgique, le Grand-duché de Luxembourg et l’Union européenne a accueilli et salué à l’entrée un à un les distingués invités du jour sous le rythme des tambourinaires royaux du Groupe culturel Iragi.

Les hymnes nationaux du Burundi et de la Belgique ont ensuite retenti et ont été, suivis par le mot de circonstance.

 

SE l’Ambassadeur Jérémie BANIGWANINZIGO prononçant l’allocution du jour

 

Dans son allocution, S.E. l’Ambassadeur Jérémie BANIGWANINZIGO a souhaité la bienvenue aux distingués invités et les a remercié d’avoir rehaussé la cérémonie de leur présence. Il a donné le thème cette année qui est :« Duhaguruke, dutsimbataze kandi duteramire intahe y’ukwikukira mu kuyishigikiza urunani rw’intamenwa n’ibikorwa vyiza »

Burundaises, Burundais,
Amis du Burundi

1. Cinquante et quatre ans viennent de s’écouler (54) depuis que le Burundi a accédé à son Indépendance : c’était le 1er Juillet 1962. Nous remercions l’Eternel, car il a gardé le Burundi et son peuple durant toutes ces années. Qu’honneur et gloire lui soient rendus !

2. Nous remercions très vivement ceux qui se sont sacrifiés, en commençant par le Prince Louis RWAGASORE qui y a laissé sa vie ainsi que toute sa famille, pour arriver à cette victoire. Nous remercions aussi tous ceux qui ont joué un rôle quelconque à cette époque, ceux qui sont encore en vie et ceux qui nous ont quittés, les plus illustres et les moins connus. Que le Dieu Tout Puissant leur accorde une juste récompense, à la hauteur du noble travail accompli en faveur du Burundi et de son peuple.

3. Aujourd’hui donc, que tout citoyen Burundais, aussi bien celui qui vit au pays que celui qui se trouve à l’étranger, se distingue par l’amour de la patrie. Qu’il prenne pour modèles les héros nationaux : le Prince Louis RWAGASORE, héros de l’Indépendance, ainsi que Son Excellence Melchior NDADAYE, héros de la Démocratie.

4. L’héritage de patriotisme et de service pour la nation qu’ils nous ont légué vont servir de tremplin pour former un front imperturbable, en vue de combattre quiconque nourrirait un plan de nous le faire oublier. Nous sommes invités à diffuser cet héritage chez tous les citoyens, en commençant par la jeunesse, elle qui constitue le Burundi d’aujourd’hui et des temps à venir, afin qu’elle comprenne que le fait d’avoir un pays est un don extraordinaire de Dieu.

5. Nous souhaitons aux citoyens Burundais et à tous les étrangers établis sur le sol burundais, un joyeux anniversaire de l’Indépendance. Pendant que nous célébrons cette fête, prenons un engagement ferme de consolider l’indépendance qui nous a remis l’estime et la parole, le pouvoir et la liberté d’opérer nous-mêmes un choix libre et souverain dans la détermination de notre régime politique, et que nous soyons les seuls à en rendre compte.

6. Nous avons choisi que cette fête soit célébrée sous le signe du thème suivant : 
« MOBILISONS-NOUS, RENFORÇONS ET VEILLONS SUR NOTRE INDEPENDANCE EN L’ETAYANT PAR DE BONNES ŒUVRES
AINSI QU’UNE COHESION SOCIALE INDEFECTIBLE ».
Burundaises, Burundais,
Amis du Burundi

7. Depuis 1962, le 1er juillet de chaque année est consacrée à la commémoration de l’Indépendance. A cette occasion, nous nous remettons en mémoire l’histoire de notre pays durant la période monarchique, la période coloniale et la période post coloniale lorsque nous avions reconquis notre Indépendance.

8. Durant la période monarchique, avant l’arrivée du colonisateur, le Burundi était un pays très organisé. Les citoyens jouissaient de leur droit à la liberté d’expression : ils prenaient la parole et ils étaient écoutés ; lorsqu’ils posaient une question, ils recevaient la réponse, et lorsqu’ils avaient des difficultés, justice leur était rendue. Les Burundais étaient solidaires, et ils vivaient unis, défendant ensemble la paix et la sécurité. Surtout ils respectaient la vie humaine, car personne ne peut se la donner, et nous trouvons cela dans les interdits.

9. Parmi les faits qui ont marqué la période coloniale, on en trouve de positifs, mais également de négatifs. Certains comportements que l’on pourrait citer, que ce soit sous la colonisation belge, que ce soit sous la colonisation allemande, les colonisateurs ont tous retiré la parole aux dirigeants nationaux ainsi que l’exercice de leur pouvoir administratif ; ils ont pris des mesures et des décisions oppressives à l’endroit du peuple burundais, et qui les tournaient au ridicule. Les Burundais ont subi la chicotte ; ils ont été sommés de verser un tribut en œufs et en boles de beurre. Les colonisateurs ont pillé les ressources naturelles du pays, et ils ont commis tous ces crimes avec la bénédiction de certains nationaux qui mettaient en avant leurs propres intérêts.

10. Il n’a pas du tout été facile au Burundais de s’arracher à cet esclavage, car tout le monde ne voyait pas du même œil cette situation. D’un côté, de mèche avec le colonisateur et pour leurs intérêts, certains disaient qu’il n’était pas encore temps au pays d’obtenir l’indépendance ; de l’autre, le Prince Louis RWAGASORE, appuyé par des Burundais patriotes et courageux, réclamait une indépendance immédiate. Ils se sont alors tous levés pour défendre leur droit, et ils ont réussi à bouter loin d’eux le mépris et la domination.

11. Hélas ! De nos jours aussi, il y a encore des gens qui ne veulent pas que les Burundais organisent eux-mêmes les affaires de leur nation. Ils poursuivent leur sale besogne de ternir l’image de leur mère patrie, mais nous devons garder à l’esprit que nos ancêtres ont dit : 
« A qui détruit son enclos, on prête facilement la serpette ».

12. L’Indépendance alors, c’est ce droit inaliénable que les Burundais ont recouvré, lorsque le pays est sorti des sévisses du colonisateur qui le malmenait. 
Nous avons ainsi retrouvé notre place dans le concert des nations, et Dieu Tout Puissant nous montra sa