REPUBLIQUE DU BURUNDI
SECRETARIAT GENERAL DU GOUVERNEMENT
COMMUNIQUE DU GOUVERNEMENT
1. La Fédération Internationale des Droits de l’Homme (FIDH) en collaboration avec la Ligue Burundaise des Droit de l’Homme ITEKA sous la plume de son Président actuellement en exil au Rwanda, viennent de sortir un rapport insultant pour le Burundi qu’ils ont intitulé «Burundi, Répression aux dynamiques génocidaires ».
2. Le titre lui-même est révélateur de l’état d’esprit de ces organisations qui se disent de Défense des Droits Humains mais qui, en réalité ne se sont jamais distancées des autres organisations politiques qui se sont données pour mission de déstabiliser et détruire le Burundi. Ce rapport est donc une tentative supplémentaire de déstabilisation contre les Institutions démocratiquement élues de la République du Burundi en voulant faire endosser un génocide imaginaire au peuple burundais et à ses dirigeants, une véritable insulte pour le peuple burundais qui s’est librement doté de ces institutions.
3. De manière générale, ce rapport n’est qu’une compilation d’autres rapports biaisés déjà produits sur le Burundi et que le Gouvernement a dénoncés à maintes reprises, car fondés sur des allégations inventées.
Durant le travail de recherche effectué sur le Burundi, le rapport reconnaît qu’une mission a été déployée du 14 au 24 mars 2016 au Burundi et en Ouganda. Il y a lieu de se demander si dix jours peuvent suffire pour prétendre avoir enquêté sur 24 mois. Il devient dès lors fondé de croire que ce rapport ne fait que s’approprier d’autres rapports publiés avant lui et comme ces derniers ne s’appuie que sur des témoignages anonymes.
4. Le rapport a un seul objectif : celui de DIVISER sur des bases ethniques, le peuple burundais et ses Institutions de sécurité composées sur base de la Constitution et des autres accords conclus entre Burundais, notamment l’Accord d’Arusha et les Accords de Cessez-le-feu, en présentant l’ethnie Tutsi comme une espèce en danger de disparition au Burundi. Ce rapport brandit le spectre de génocide pour distraire l’opinion internationale dans le but de cacher les véritables intentions de ses commanditaires qui ne sont autre que la réussite du renversement des institutions et la mise en place d’un pouvoir fantoche au service d’intérêts autres que ceux du peuple burundais.
5. Le rapport en soit contient beaucoup de montages et de contradictions. Il est en effet étonnant, que la FIDH qui affirme avoir fait un travail de recherche au Burundi pendant 24 mois ne mentionne nulle part les attaques armées contre le Burundi à Cibitoke du 31 décembre 2014 au 02 janvier 2015 et celle de Kayanza du 10-11 juillet 2015, et non plus les nombreuses atrocités commises par les insurgés lors des manifestations violentes, y compris les forfaits revendiqués publiquement à travers les médias internationaux par leurs auteurs notamment le cas d’un des chefs putschistes le général Léonard NGENDAKUMANA qui a assumé les attentats à la grenade sur les places publiques dont le marché aux légumes où plusieurs
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