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Ministre des Affaires étrangères et de
la Coopération au Développement
Ambassadeur Extraordinaire et Plénipotentiaire
COMMUNIQUE DU GOUVERNEMENT A LA SUITE DU RAPPORT DU BUREAU DES NATIONS UNIES POUR LA COORDINATION DES AFFAIRES HUMANITAIRES CONCERNANT LE PLAN DE REPONSE HUMANITAIRE POUR LE BURUNDI 2018
1. Le Bureau des Nations Unies pour la Coordination des Affaires Humanitaires (OCHA) a tenu une réunion ce lundi 19 Février 2018, où il a présenté le Rapport sur le Plan de Réponse humanitaire 2018 pour le Burundi et qui viserait à alléger les souffrances des populations affectées, et dont la situation est présentée d’une façon alarmante.
Le même rapport prétend que ce Plan aurait été préparé de manière participative et exhaustive en concertation avec le gouvernement du Burundi et les bailleurs de fonds.
2. Tout en appréciant cette initiative de la Communauté humanitaire à venir en aide aux personnes dans le besoin surtout celles en situation d’urgence, le Gouvernement du Burundi déplore que contrairement à ce qui est prétendu, ce rapport ainsi que le recensement des personnes en état de nécessité, de même que les chiffres avancés n’ont jamais fait objet de collaboration avec les Ministères directement concernés par les questions humanitaires, à savoir les Ministères de l’Intérieur, ceux de l’Agriculture, de la Santé ainsi que celui des Droits de l’homme.
3. Le Gouvernement ayant consenti des moyens importants pour investir dans des Projets visant l’amélioration du bien être des populations rurales en particulier, il est étonné par les chiffres avancés d’une façon exagérée par l’OCHA, et ce n’est malheureusement pas pour la première fois. Le Gouvernement est d’autant plus étonné que la situation de 2018 est meilleur par rapport à celle de 2017 au regard des efforts consentis dans le secteur agricole, dans le domaine de la santé, d’accueil et insertion des réfugiés rapatriés, et où les résultats sont très parlants.
4. En effet, cet investissement porte ses fruits sur le plan d’auto suffisance alimentaire grâce à la politique de subvention des engrais, la gratuité des soins de santé chez les enfants et les femmes enceintes, sans oublier l’esprit de solidarité nationale par l’assistance des personnes nécessiteuses en cas de catastrophe naturelle.
Le Gouvernement s’attend plutôt à ce que ses partenaires axent les efforts beaucoup plus sur l’Aide au Développement qu’à l’Aide Humanitaire comme a par ailleurs insisté son Excellence le Président de la République dans son Message à la Nation de Nouvel An 2018.
5. Le Gouvernement du Burundi rejette donc en bloc le contenu de ce rapport rédigé d’une façon unilatérale et demande aux responsables du Bureau des Nations Unies pour la Coordination des Affaires Humanitaires d’entrer en contact avec les Ministres sectoriels directement concernés par les questions humanitaires cités au paragraphe 2 et tous les autres responsables susceptibles d’y contribuer, pour l’élaboration d’un rapport consensuel et fiable qui va guider une collaboration efficace dans l’intérêt des objectifs communs avec l’OCHA.
Bujumbura, le 21 février 2018.
Le Secrétaire Général du Gouvernement
et Porte Parole du Gouvernement
Philippe NZOBONARIBA.-
REPUBLIQUE DU BURUNDI
PRESIDENCE DE LA REPUBLIQUE
Secrétariat Général du Gouvernement.
COMMUNIQUE DU GOUVERNEMENT A LA SUITE DU RAPPORT DU SECRETAIRE GENERAL DES NATIONS UNIES
DU 6 FEVRIER 2018.
1. En date du 06 février 2018, le Secrétaire Général des Nations Unies Monsieur Antonio Guterres a remis au Conseil de Sécurité un rapport sur le Burundi et à travers lequel il apparaît une manipulation et déformation de l’évolution politique et sécuritaire du pays présenté de situation préoccupante, ce qui interpelle le Gouvernement à apporter les éclaircissements ci-après :
2. Le Gouvernement du Burundi apprécie la contribution de la Communauté internationale pour l’appuyer dans ses efforts à consolider la Paix, la Démocratie et l’Unité Nationale. C’est dans ce cadre qu’il voudrait réitérer ses remerciements au Secrétariat Général des Nations Unies qui a toujours envoyé des Représentants pour suivre de près les questions burundaises, et quand nécessaire, le déplacement du Secrétaire Général en personne, comme l’a fait Monsieur Ban-Ki-Moon au mois de février 2016, et qui est rentré très satisfait de l’évolution politique et sécuritaire du Burundi.
3. Le Gouvernement du Burundi déplore néanmoins que certains parmi ces Représentants, il y en a qui, au lieu de faire correctement et d’une manière indépendante le travail leur demandé et rapporter la situation telle qu’elle se présente, n’hésitent pas d’afficher leur tendance envers les intérêts qui entourent la problématique de la question burundaise. C’est ainsi que pour certains, aucune évolution ni développement positif dans le pays n’est à faire apparaître dans leurs rapports.
4. Dans ce cadre le Gouvernement du Burundi s’interroge sur le silence de Monsieur Michel Kafando, l’initiateur du rapport présenté par le Secrétaire Général Antonio Guterres, sur l’évolution positive de la situation au Burundi dont il a été témoin lors de son récent séjour dans le pays, en se focalisant uniquement sur la Réforme Constitutionnelle en cours tout en ignorant que cette dernière est une réponse à la demande insistante du peuple burundais à travers le dialogue inter-burundais qui a été ouvert à toutes les couches de la population sans discrimination aucune.
5. Le Gouvernement du Burundi voudrait rappeler que le Projet de révision de la Constitution est le résultat d’un dialogue inclusif qui a été conduit tant à l’intérieur qu’à l’extérieur du pays. Il est tout à fait normal qu’un tel processus ne puisse pas avoir l’adhésion de tous, au Burundi comme ailleurs, consensus ne signifiant pas unanimité.
6. L’appréciation négative du Projet de Révision de la Constitution au Burundi par le Secrétaire Général des Nations Unies Monsieur Antonio Guterres qui recommande que le « processus doit être conduit d'une manière inclusive afin d'obtenir une participation et un consensus les plus larges possibles parmi les acteurs clés de la vie politique » résulte d’un briefing erroné de la part de certains collaborateurs ou conseillers du Secrétaire Général des Nations Unies sur situation qui prévaut au Burundi.
7. Pourtant, le Conseiller Spécial du Secrétaire Général des Nations Unies sur le Burundi, Monsieur Michel Kafando semble être le mieux indiqué pour comprendre la situation politique burundaise, pour avoir été lui-même victime d’un putsch militaire du temps où il était aux affaires dans son pays le Burkina Faso. Il n’ya aucun pays du monde où des putschistes ont droit à une table de dialogue avec les Institutions légitimes. Le sort des putschistes est réglé au tribunal et c’est ce qui s’est passé au pays de Monsieur Michel Kafando, et qui devrait inspirer la vision du Conseil de Sécurité sur le dossier burundais.
8. Le Gouvernement du Burundi regrette qu’il y ait encore certains de ses partenaires qui continuent à vouloir le pousser à dialoguer avec des criminels qui ont fui le pays après avoir échoué à renverser les Institutions démocratiquement élues par un Coup d’Etat en plus d’autres qui se sont illustrés dans l’organisation de l’insurrection violente de 2015 qui a endeuillé le Burundi.
9. Le Gouvernement du Burundi déplore donc le fait que le Secrétaire Général des Nations Unies ait été induit en erreur par ceux-là même qui devraient l’éclairer sur le dossier burundais, en l’amenant à violer l’article 2.7 de la Charte des Nations Unies selon lequel « Aucune disposition de la présente Charte n'autorise les Nations Unies à intervenir dans des affaires qui relèvent essentiellement de la compétence nationale d'un Etat ». Son rapport du 06 février 2018 est une ingérence flagrante dans les affaires constitutionnelles du Burundi, et le Conseil de Sécurité est invité à prendre note de cette entorse à la Charte lors de sa réunion du 26 février 2018sur ce rapport.
10. Par ailleurs, en s’immisçant dans le processus de révision constitutionnelle au Burundi, le rapport du Secrétaire Général des Nations Unies viole l’article 2.1 de la Charte de l’ONU qui stipule que cette Organisation est fondée sur le principe de l'égalité souveraine de tous ses Membres. En effet, le Gouvernement ne comprend pas cet acharnement sur le Burundi dans la mesure où des cas de révision des Constitutions ont été observés dans beaucoup de pays, que ce soit dans la Région ou ailleurs, ce que les Nations Unies ont trouvé normal car légitime. Le Conseil de Sécurité est également invité à tenir compte de cet élément lors de la réunion du 26 Février 2018.
11. Le Gouvernement du Burundi réaffirme sa détermination à défendre la souveraineté et l’Indépendance politique et économique du pays et réitère son engagement à construire un ordre politique et un système de gouvernance inspiré des réalités de notre pays et fondé sur les valeurs de justice, de démocratie, de pluralisme, de respect des libertés et des droits fondamentaux de l’individu, de l’unité et de solidarité.
12. Le Gouvernement du Burundi rappelle que c’est le peuple Burundais lui-même qui a mis en place les Institutions de 2015 que c’est lui qui a exprimé le souhait de voir sa Constitution amendée. Le Gouvernement a préparé des propositions d’amendements et le Peuple Burundais qui est souverain aura la latitude de les accepter ou de les rejeter.
13. Dans ce processus, le Gouvernement lance un appel aux réfugiés Burundais en général, et aux politiciens non poursuivis par la Justice en particulier, à rentrer dans leur pays pour se joindre aux autres Burundais dans la préparation des échéances électorales de 2020. Il réitère sa détermination à assurer la sécurité pour tous, sécurité qui est par ailleurs une réalité actuellement. Le Peuple Burundais est invité à s’attacher aux travaux de développement et à répondre avec sérénité et massivement au Référendum Constitutionnel du mois de mai 2018 pour se préparer ensuite aux élections de 2020.
14. Le Gouvernement demande au Secrétaire Général des Nations Unies de l’accompagner dans cette voie et de toujours analyser avec perspicacité et prudence les rapports produits à son intention qui souvent sont tendancieux et peuvent par conséquent l’induire en erreur malgré sa bonne foi. En ce qui le concerne, le Gouvernement ne ménagera aucun effort pour coopérer avec les Nations Unies mais dans le respect de sa souveraineté.
Bujumbura, le 14 février 2018.
Le Secrétaire Général du Gouvernement
et Porte Parole du Gouvernement
Philippe NZOBONARIBA.-
INVITATION DES BURUNDAIS A L’INSCRIPTION AU ROLE D’ELECTEURS POUR LE REFERENDUM CONSTITUTIONNEL DE MAI 2018 ET POUR LES ELECTIONS GENERALES DE 2020
L’Ambassade de la République du Burundi auprès du Royaume de Belgique, le Grand-Duché de Luxembourg et l’Union Européenne a l’insigne honneur d’inviter les Burundais(e)s résidant en Belgique et au Grand-Duché de Luxembourg, né(e)s en 2002 au plus tard, à venir s’inscrire au rôle d’électeurs pour le Referendum constitutionnel de mai 2018 et pour les Elections générales de 2020.
Tous les Burundais(e)s né(e)s en 2002 au plus tard ont le droit de se faire inscrire maintenant, car ils auront 18 ans révolus en 2020.
Dates : du 08 au 17 février 2018, lundi-vendredi : 9h00 à 17h00, samedi de 10h00 à 14h00
Lieu : Ambassade du Burundi à Bruxelles
Square Marie-Louise 46
1000 Bruxelles
Accès :
Métros 1 et 5 : arrêt : Maalbeek, sortie Etterbeek
Bus 22, arrêt Livingstone; Bus 29 et 63 , arrêt Clovis ; Bus 59, arrêt Gutenberg;
Bus 60 et 64 : arrêt Ambiorix
Prière de vous munir d’une carte nationale d’identité, d’un passeport ou d’une carte de séjour valides.
L’Ambassade de la République du Burundi rappelle que : « L’inscription est personnelle. Toutefois, en raison de l’éloignement de l’électeur, l’inscription par procuration ou l’inscription le jour du vote, peut être acceptée par les membres du bureau de vote. Personne ne peut être porteur de plus d’une procuration » (Article 6 de l’Arrêté N°097/CENI du 31 janvier 2018 portant inscription au rôle électoral des Burundais résidant à l’étranger pour le Referendum constitutionnel de 2018 et les Elections générales de 2020).
Téléphone de contact à l’Ambassade : 022304535 courriel :
L’Ambassade de la République du Burundi auprès du Royaume de Belgique, le Grand-Duché de Luxembourg et l’Union Européenne profite de l’occasion pour vous renouveler l’assurance de sa considération très distinguée.
Fait à Bruxelles, le 07 février 2018
· Imyaka 27 irarangiye Abarundi biyemereje amasezerano y’Ubumwe bwabo. Hari kw’igenekerezo rya 5 Ruhuhuma umwaka w’1991. Turashimiye Imana Mushoboravyose yagiye imbere Uburundi n’Abarundi muri ico gikorwa c’iteka. Nihabwe icubahiro kandi yame itwungira Ubumwe imisi yose na hose.
· Turipfurije umusi mukuru mwiza Abarundi iyo bava bakagera, tuwuhimbaze twibuka ba sokuru bacu batigeze badohoka ku bumwe, na cane cane imboneza zamye zirazwa ishinga no kubona abonse rimwe babana mu mahoro, basangira akabisi n’agahiye, bongera bazirikana ko basangiye ugupfa no gukira.