Le 06 novembre 2014, l’Ambassadeur NDAYISENGA Félix a pris part à l’Assemblée Générale Informative de L’ASBL MEMISA, où a été développé le thème de la Solidarité internationale entre le Nord et le Sud, suivi de témoignages et de transmission d'informations sur les projets en cours.
L’Ambassadeur avait invité 4 jeunes burundais, parmi lesquels certains sont nés en Belgique et connaissent mal le Burundi, pour suivre les témoignages des élèves des écoles de Marche-en-Famenne,
qui ont séjourné au Burundi pendant les vacances d’été (du 06 au 20 juillet 2014).
Les jeunes de Marche-en-Famenne ont émerveillé le public par leurs témoignages sur le Burundi et les Burundais, les travaux qu’ils ont accomplis et leur détermination pour les actions ultérieures :
L'Ambassadeur a félicité ces jeunes et leur a exprimé un sincère remerciement. Insistant sur les relations dynamiques et fructueuses que les Belges et Burundais ont tissées depuis la rencontre des deux Peuples il y a bientôt 100 ans (1916), il a rappelé que
« La participation des jeunes dans ce genre d'activités a une portée qui va bien au - delà des résultats bruts sur terrain: il s'agit de faire connaître aux jeunes générations belges la terre que leurs pères ont bien connue, qu'ils ont habitée, des populations qu'ils ont côtoyées et dont ils ont contribué à promouvoir le développement. C'est également le lieu de leur faire aimer ce pays auquel le contribuable belge consacre une part appréciable dans le cadre de la coopération,... Et au finish, il me semble qu'il est très important de permettre aux jeunes générations des deux pays de se connaître, de se côtoyer, de nouer des relations favorables aux interactions multiformes, qui produiront nécessairement un nouveau type de relations entre nos deux pays, toujours mutuellement bénéfiques ».
Les jeunes burundais n’ont pas caché leur admiration de voir des jeunes belges s’exprimer (mieux pour certains !) en Kirundi et parler du Burundi avec amour et passion.
« Je trouve admirable que de jeunes belges puissent porter un tel intérêt au Burundi.On a tous de bonnes intentions envers notre pays mais peu sont ceux qui s’engagent dans une démarche active comme l’ont fait ces jeunes … En effet, leur démarche est à encourager et mon souhait serait que de jeunes burundais de leur âge qui n’ont pas encore eu de contact avec leur terre natale puissent également y participer. La leçon que j’ai pu en tirer, c’est qu’il y a des associations qui font beaucoup pour le Burundi mais malheureusement elles ne sont pas connues, je pense qu’il faudrait travailler ensemble pour que chaque association puisse enrichir l’autre de son l’expérience… » S’est exclamée MUHIRE Diane.