L’objectif de la rencontre était de discuter le rapport d’Amnesty International sur le Burundi, sorti fin juillet 2014.
Parcourant le document page par page, il a été relevé des faits rapportés avec un caractère léger et artificiel, des lacunes dommageables de forme et de fond, suggérant un manque de professionnalisme de la part des « enquêteurs » qui tombent dans le piège de prendre à la lettre les déclarations des politiciens déguisés.
Il a été suggéré, pour la suite, de :
1. Documenter les faits reçus par les collabos et les soumettre à la rigueur méthodologique de vérification ;
2. Approcher les décideurs publiques pour discuter des faits bien documentés ; c’est le meilleur moyen d’amener l’autorité à prendre des mesures qui s’imposent le cas échéant ;
3. Former les agents de terrain à la rigueur méthodologique en matière de recherche de nature sociale, et renouveler l’équipe actuelle au Burundi car il s’avère qu’elle est incompétente avec un penchant préjudiciable ;
4. Faire analyse profonde des situations rapportées et éviter de prendre des raccourcis, par des copier- coller de ce qui est rapporté par la rumeur ;
5. Prendre le temps d’aller sur le terrain pour se rendre compte de la situation au lieu de faire confiance aux agents enquêteurs seulement ;
7. Maintenir le dialogue franc et respectueux avec l’autorité burundaise;
8. Eviter toute interférence dans les affaires pendant devant la justice, car celle-ci doit être hors toute quelconque influence.
Tout en notant que :
1° le Gouvernement du Burundi déplore qu’Amnesty International semble prendre l’habitude de produire des rapports hostiles et fallacieux,
2° et que malgré cela il n’est pas question pour l’heure de s’en prendre à Amnesty comme organisation, ni à ses personnalités, mais qu’il s’agit plutôt du refus des errements contenus dans ses rapports,
3° il a été signifié qu’il est impératif pour Amnesty de revoir ses copies, faute de quoi elle court le risque de s’attirer de l’aversion pour l’avenir.