Ce Lundi 24 Février 2014, Son Excellence le Deuxième Vice-Président de la République Dr.Ir Gervais Rufyikiri a procédé à l’ouverture officielle de la réunion des gestionnaires des programmes nationaux de vaccination de l’Afrique Centrale. Dans son mot d’ouverture, Son Excellence le Deuxième Vice-Président a indiqué que la vaccination est l’une des actions les plus efficaces qui contribuent à l’amélioration de la survie de l’enfant et à la réduction de la mortalité infantile. Il a fait savoir que ces assises de Bujumbura constituent une occasion offerte aux participants pour échanger des expériences, analyser les progrès déjà accomplis et les contraintes rencontrées, les défis à relever par nos pays respectifs et proposer de nouvelles stratégies novatrices permettant la réussite des missions leur confiées. Il a rappelé, en outre, que trois des huit Objectifs du Millénaire pour le Développement concernent les problèmes de santé et la vaccination en constitue une composante essentielle. Nos pays respectifs ont un objectif commun à savoir l’amélioration de la couverture vaccinale qui doit atteindre au moins 80% dans chaque district sanitaire a-t-il ajouté. Le Deuxième Vice-Président a fait savoir que le Burundi enregistre également des performances satisfaisantes en matière de
couverture vaccinale. En guise d’illustration, il a souligné que les taux de couverture en Pentavalent 3 sont de 99% et de 101% en VAR. Dans le dessein de récupérer les abandons, le Deuxième Vice-Président a indiqué que le Burundi fait les activités de vaccination de routine et dans le cadre de l’intégration des services de santé, il a fait savoir que le Burundi organise depuis 2002, des semaines dédiées à la mère et à l’enfant deux fois par an précisément au mois de juin et décembre. Bien plus, en vue de protéger les enfants contre les maladies évitables par la vaccination, le Burundi a introduit plusieurs vaccins dont le vaccin contre les méningites à Haemophilus influenzae de type B, le vaccin contre l’hépatite virale B en 2004, le vaccin contre les infections à Pneumocoque en 2011, la deuxième dose du vaccin anti rougeoleux et le vaccin contre les maladies diarrhéiques causées par les rotavirus en 2013. Dans cet ordre d’idées, il a signalé que le Burundi vient d’être approuvé, dans le cadre du Projet de démonstration, pour introduire le vaccin contre le cancer du col de l’utérus à partir de 2015. Le Deuxième Vice-Président a exhorté les participants à tout mettre en œuvre conformément aux engagements du sommet de N’Djamena du 15 janvier 2012 au sujet de l’interruption rapide de la circulation du poliovirus sauvage dans l’espace communautaire. Ces engagements sont notamment : le renforcement de la vaccination de routine en vue d’atteindre les objectifs de couverture vaccinale qu’ils ont eux-mêmes planifié ; la poursuite de l’introduction des nouveaux vaccins dans nos programmes de vaccination tout en réfléchissant et en mettant en place des stratégies pérennes de financement ; l’amélioration des performances de la surveillance épidémiologique en général et la surveillance transfrontalière en particulier ; le renforcement du système de surveillance intégré des maladies et de la riposte et stopper la résurgence des épidémies de poliovirus sauvage, de Rougeole et de Fièvre Jaune. Son excellence le Deuxième Vice-Président a invité les gestionnaires des programmes nationaux de vaccination de l’Afrique Centrale à redoubler d’ardeur, en faire montre d’ingéniosité et d’éthique pour atteindre tous ces objectifs et partant faire en sorte que les programmes nationaux deviennent, sous l’impulsion des gouvernements respectifs des références mondiales en matière de vaccination. Il a terminé son propos en remerciant tous les Partenaires Techniques et Financiers et particulièrement GAVI Alliance dont les appuis multiformes dans le domaine de la santé en général et de la vaccination en particulier est incommensurable.