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S.E. Evariste Ndayishimiye

S.E. AMBASSADEUR ALBERT SHINGIRO

Ministre des Affaires étrangères et de
la Coopération au Développement

THERENCE NTAHIRAJA

Ambassadeur Extraordinaire et Plénipotentiaire

Le Deuxième Vice-Président de la République encourage les commerçants de Gitega à travailler dans la transparence et à s’acquitter de leur devoir fiscal à temps

 

 

 

Son Excellence Monsieur le Deuxième Vice Président de la République, Dr Ir Gervais Rufyikiri a tenu, le samedi 18 janvier 2014, une réunion à l’intention des commerçants de Gitega. Ce fut l’occasion d’échanger sur les problèmes rencontrés par ces derniers dans leur travail au quotidien et essayer d’y remédier dans la mesure du possible. Les questions des uns et des autres ont prouvé qu’il y a nécessité de renforcer la sensibilisation et le dialogue entre les commerçants et l’Office Burundais des Recettes (OBR) sur la loi régissant les taxes. Le Deuxième Vice-Président de la République a d’abord rappelé les avancées significatives enregistrées dans l’amélioration du climat des affaires qui a fait que les investissements augmentent énormément ces dernières années avec des répercutions positives sur la vie des populations. Son Excellence Monsieur Rufyikiri a mis en exergue notamment la création d’emplois, l’augmentation des recettes fiscales ; ces dernières ayant permis de réaliser de grands projets sur les fonds propres du pays en l’occurrence la construction de l’hôpital de Karusi, la subvention des engrais chimiques depuis

septembre dernier, les projets de construction des centrales hydroélectriques en cours en sont quelques exemples éloquents, a-t-il martelé. Pour les commerçants, le gros des questions portait sur les problèmes rencontrés au moment du paiement des taxes. Il s’agit entre autres des taxes dites très élevées, la perception des taxes par l’OBR et l’Administration communal sur les mêmes marchandises, le paiement des arriérées fiscales, le renforcement des capacités dans leur domaine, les retards dans les déclarations suite aux services lents de l’OBR. A ceux-là s’ajoutent le non-accès aux crédits dans les institutions bancaires, les intérêts bancaires très élevés, le manque de devises, les prix élevés du dollar dans les bureaux de change, la somme de 500 dollars payés par les camions en provenance du Burundi sur la frontière tanzanienne alors que ceux en provenance des pays voisins payent 150 dollars seulement . Ces commerçants ont souligné que les facteurs ci-haut mentionnés handicapent leur activité commerciale dans la mesure où ils travaillent sans gain. Ils poursuivent que certains d’entre eux ont fuit la ville suite au recouvrement par l’OBR des arriérées fiscales sur beaucoup d’années qui leur exigeraient le décaissement des montants très énormes alors qu’ils sont incapables d’en avoir. Ils ajoutent que dans la plupart des cas, ils ne peuvent même pas trouver les pièces comptables sur ces années. Réagissant aux interventions, le Deuxième Vice-Président de la République a d’abord fait savoir que l’OBR ne fixe pas les taxes mais qu’il fait respecter la loi. Il a noté que les questions de ces commerçants émanent de leur ignorance par rapport aux lois régissant le commerce et les taxes, d’où il a remarqué la nécessité de sensibilisation et de renforcement du dialogue entre l’OBR et les contribuables. Il a exhorté ces commerçants à éviter de fausses déclarations et à dénoncer les cas de fraudes et de corruption en temps réel pour que les auteurs soient punis conformément à la loi. Le Deuxième Vice-Président de la République a par ailleurs invité les commerçants de Gitega à chercher le NIF (Numéro d’identification fiscal) et le Registre de commerce pour travailler dans la transparence et à s’acquitter de leur devoir fiscal correctement et à temps. Aussi, les a-t-il encouragés à conserver leur argent dans les banques pour pouvoir bénéficier des crédits facilement et à des taux réduits, puisque, précise-t-il, plus les clients augmentent, plus les intérêts diminuent. Pour les taxes élevées payées par les camions sur la frontière tanzanienne, le Deuxième Vice-Président a confié que le ministère ayant le Commerce dans ses attributions s’en occupe déjà.