Bujumbura, 17 déc (DWG) : Le 2ème vice-président de la République du Burundi, M. Gervais Rufyikiri a déclaré ce lundi à Bujumbura que le Burundi et le FIDA vont revoir la planification et l’utilisation des financements pour augmenter le taux annuel d’absorption. M. Rufyikiri qui s’exprimait à l’issue d’une audience accordée au directeur régional du FIDA pour l’Afrique de l’est et australe, M. Périn Saint Ange, a indiqué à la presse que la visite au Burundi de cette autorité répondait à une invitation lui adressée au cours de sa dernière visite au siège du FIDA à Rome.
Les deux personnalités s’étaient entretenues sur les projets en cours de réalisation au Burundi. Le FIDA avait fait remarquer que le taux d’absorption du Burundi est inférieur aux prévisions du FIDA. Le 2ème vice président l’avait alors invité à venir au Burundi pour discuter sur les activités à réaliser pour atteindre
le taux d’absorption souhaité, afin qu’une grande partie de la population puisse atteindre rapidement une amélioration des conditions de vie. Au cours de l’entretien de ce lundi, les deux personnalités ont apprécié les performances enregistrées dans l’exécution des projets FIDA au Burundi par rapport à d’autres pays. Le 2ème vice-président du Burundi a souligné que lors des descentes qu’il a effectuées sur terrain, il a constaté lui-même des résultats palpables au niveau des projets financés par FIDA, notamment la riziculture pratiquée à l’intérieur du pays, les projets de lutte antiérosive et la distribution des vaches. « Les conditions de vie des bénéficiaires se sont améliorées, que ce soit au niveau de l’alimentation, de l’habitat adéquat et de la satisfaction d’autres besoins, tels que les moyens de déplacement moderne (motos).
Le directeur régional du FIDA pour l’Afrique de l’est et australe, M. Périn Saint Ange a pour sa part indiqué que le partenariat entre le FIDA et le gouvernement du Burundi a connu de très bonnes expériences et qu’il est maintenant consolidé pour qu’il réponde avec beaucoup plus d’efficience et d’efficacité aux besoins des petits paysans du milieu rural. D’après lui, tous ces projets et programmes sont maintenant à la hauteur de la vitesse de croisière, grâce au bureau FIDA déjà mis en place au Burundi. « Cette consolidation du partenariat permettra en 2014 d’avoir un meilleur suivi, rapproché sur le terrain et mieux structuré », a souligné le directeur régional du FIDA.